Parlons plutôt par Mp veux-tu cela n'a rien à faire dans le cours.

Bonjour!

J'ai fait les exercices, mais je pense qu'il me faut encore un peu de pratique

I) Même chose qu'Eliost, je sens mon coeur battre plus fort mais plus lentement, comme un tambour lors d'une cérémonie.

II) C'est assez difficile pour moi d'imaginer ça, la première inspiration et la dernière expiration... Mais en faisant l'exercice je me suis senti plus grand, plus lumineux (?).

III) Pour les grognements, j'ai pu tester toute l'étendue de ma gamme . J'ai eu l'impression de n'être plus tout à fait moi-même, plus "animal" encore qu'avant. Comme l'a dit Sulfur, on ne peut pas émettre un seul son sans faire circuler d'air, car même le plus petit coassement, répété un certain nombre de fois, finit par nous essouffler.

IV) La vitesse et la force du vent font osciller les arbres, bruisser les feuilles (c'est un bruit que j'aime tout particulièrement entendre, et il est omniprésent dans les forêts), les choses légères (plumes, feuilles et *soupir* sacs en papier) tournoient et virevoltent. On entend surtout le hurlement du vent, qui roule dans nos oreilles un peu comme une chute d'eau lointaine. Il est quasiment étouffant de face, et oppose une résistance au mouvement si on a le vent contre soi, et au contraire nous aide à avancer si on l'a dans le dos. Quand je marche ainsi contre le vent, j'ai toujours une impression de lutte contre les éléments, un combat à gagner.

Autre chose: J'ai essayé de méditer en visualisant l'air s'infiltrer dans mon corps, et j'ai ressenti comme une légère brise fraîche souffler à l'intérieur de mon corps, a chaque inspiration. C'était une sensation très agréable, car il faisait une température légèrement trop élevée dans la pièce. Connaissant mon amour du Froid, c'était un pur bonheur !

Euh juste une petite parenthèse qui, je le pense, à sa place ici: alors que je méditais et tentais sans succès de faire une visualisation, j'ai eu l'image d'une porte en bois entrouverte. Je dois comprendre quelque chose, ou mon esprit me joue des tours pendables?
Pour plus de précisions, la porte portait une poignée de fer sombre, et s'ouvrait dans un mur de pierre. On distinguait bien les pierres formant l'arcade, grisâtre avec une infime nuance ocre. La porte était faite d'un bois assez sombre. Enfin, je ne saurais préciser la taille de l'objet, ne sachant si je me trouvais trop loin ou non. Tout ce que je sais, c'est que j'étais largement au-dessus du niveau du sol. Elle avait l'air de dimensions normales, mais de mon point de vue à environ trois-quatre mètres du sol, la franchir paraissait compliqué. Je ne sais pas cependant si mon point de vue était surélevé du fait de la taille de mon corps ou parce que j'étais surélevé, juché sur un autre objet...

L'image du tambour cérémoniel lors de mon premier exercice me renvoie peut-être à une sensation de sollénité, peut-être l'importance de l'exercice. Je ne sais pas trop qu'en penser. Le tambour est aussi représentatif de l'air, en tant qu'instrument de musique.
Pourquoi me sentir plus grand et lumineux en m'imaginant naître et mourir? Peut-être que c'est une allégorie de la connaissance que l'on engrange au fil des années... L'air étant l'élément de la connaissance et du savoir, puisqu'il permet de le transmettre.

Le troisième exercice me laisse totalement perplexe O.o. J'avouerai avoir visualisé ma propre figure comme une gueule de reptile et avoir modulé mes grognements pour les rendre plus "reptiliens", mais je ne vois pas ce que ça veut dire. La seule chose que je sais, c'est que le lézard est parfois associé au sage, qui sait renoncer à ce qui lui est cher pour survivre et s'élever. Chez moi, le reptile incarne la force primale et la violence de la nature, sa justice froide et tranchante. Je ne vois aucun rapport avec l'air, si ce n'est que c'est lui qui nous permet d'exprimer nos intentions, clairement inamicales dans le cas d'un grondement.

Le quatrième exercice, enfin, permet de ressentir la force du vent, et véhicule presque tous ses aspects: le son (les bruissements de feuilles), le mouvement, et même en quelque sorte la connaissance, puisqu'en charriant des odeurs on prend conscience que quelque chose se trouve quelque part et émet une odeur qui nous parvient par le vent.

Je sais, mes interprétations sont maigres, mais je débute dans le métier

En même temps, c'est Jérémy qui demande d'interpréter, moi j'e avais pas spécialement besoin ! Après c'est vrai que ça me plaît de tout interpréter, c'est la soif de compréhension !

J'ai pensé aussi à Mage et sa porte-dragon, mais j'ai eu un doute, car la mienne était beaucoup moins grandiose!!

Pour ce qui est de la présence de l'Air, on peut pas vraiment dire que mes exercices aient été une réussite, à part le second...