Excusez-moi à nouveau pour mon retard, je suis vraiment irrécupérable -_-‘ Mais je suppose que vous savez ce que c’est : le travail, les sorties, etc…
Tout ça pour dire qu’aujourd’hui nous allons évoquer ensemble les derniers Elémentaux sur la liste, les élémentaux de la Terre, les Gnomes !






Là encore, mes sources sont les désormais familiers Paracelse et Abbé Montfaucon de Villars, adjoint à Collin de Plancy (célèbre pour sa hiérarchie démoniaque) et à Ismaël Merindol, un érudit connaissant presque tout du Petit Peuple.

La plupart des linguistes se sont mis d’accord pour dire que le terme « gnome » provient du latin « genomus », signifant « quivit dans la Terre ». D’autres prétendent qu’il provient du grec « gnosis », « connaissance », ce qui n’est pas tout à fait l’attribut de leur élément.
Les gnomes sont le plus souvent décrits comme des gens de très petite stature, à peine quelques dizaines de centimètres, et dont l’habitation se trouve en milieu terrestre et souterrain.
On constate également que les hommes ont assez de contacts avec les gnomes, puisque ceux-ci se montrent relativement souvent et conversent volontiers avec les hommes. Dans l’Antiquité, le général à la retraite Publius Octavus raconte avoir rencontré un de ces étranges petits bonshommes :
« Aujourd’hui, j’ai vu de mes yeux un homme en miniature », écrit-il dans son journal. « Il portait un bonnet rouge et une chemise bleue. Il avait une barbe blanche et un pantalon vert. » Oui, je sais, on dirait un nain de jardin, mais qui vous dit que ce ne sont pas là des représentations modernes et persistantes des gnomes ? « Il m’a dit qu’il habitait notre région depuis une vingtaine d’années seulement. Il parlait notre langue, mêlée de mots étrangers… Depuis, je lui ai parlé plusieurs fois. Il m’a dit qu’il descendait de la race des kuwald, mot qui m’est inconnu, et m’a affirmé qu’elle était peu nombreuse ici-bas. Sa boisson favorite est le lait. A deux reprises je l’ai vu guérir en deux jours le bétail malade. »



Ismaël Merindol, dans son Traité de Faërie publié en 1466, cite également le cas d’un vieux gnome qu’il avait rencontré à Prague et qui lui livra une somme incommensurable de connaissances.
Dans son De Hominibus Parvissimus, Wilhelm J. Wunderlich affirme que les gnomes ont une société égalitaire gouvernée par un roi élu et ne connaissant ni la richesse ni la pauvreté.

Paracelse, lui, range les gnomes dans les élémentaux, et affirme que comme notre élément vital est l’air, le leur est la Terre et qu’ils peuvent si déplacer avec aussi peu de difficultés que nous le faisons dans l’air.
Comme tous les élémentaux, les gnomes sont dépourvus d’âmes, et peuvent en gagner une en commerçant et en contractant des alliances avec les hommes. C’est ce qui fait que les gnomes sont bons de nature envers la gent humaine.

Dans la cabalistique juive, il est dit que le gnome aime les animaux et les plantes, la vie en général. On les présente en général comme les gardiens des trésors enfouis.

Pour l’abbé Montfaucon de Villars, le fait que les gnomes aient une demeure souterraine les rapproche des démons. Selon lui, le voisinage des créatures infernales pousse certains gnomes à renoncer à l’immortalité qu’il peut obtenir, car il aurait trop peur de se voir torturé à jamais par les infâmes démons. C’est aussi cela qui les pousserait, persuadés de le faire par les démons, à tenter les humains par les richesses dont il connaît instinctivement l’emplacement et en se montrant trop bienveillant à leur égard, les faisant ainsi sombrer dans le péché. Ce faisant, il pourvoit à l’âme des hommes qu’il a ainsi « aidés » un aller simple pour la gueule de Léviathan, l’entrée des Enfers.



Les gnomes sont les élémentaires de la Terre. Comme le disait la cabale juive et le général Octavus, les Gnomes sont liés à tout ce qui vit et son capable de soigner plantes et bêtes. Ils sont également les gardiens des secrets de la Terre, notamment de ses trésors cachés. Ils peuvent vous enseigner l’art de la guérison par les plantes et sont en général d’excellents soigneurs.
Pour contacter ces charmants esprits, l’idéal est de visualiser une forêt ou un souterrain. Invoquez-les pour donner de l’équilibre à vos rituels ou pour des rituels de soins. Les gnomes seront cependant moins faciles à convaincre de prêter leur puissance pour des rituels bravant les règles du respect de soi et d’autrui.

Voilà pour le cours sur les gnomes ! Prochain chapitre, puisqu’on aurait dû faire les Anges, traitera des Démons ! Ce sera très lourd, il se peut qu’il n’arrive donc pas avant longtemps.

Pour les cotacter je pense que visualiser une forêt, une montagne ou un souterrain et les appeler est un bon début, un peu comme les Sylphes. Il faut les convaincre que tu n'es pas dangereux, que tu recherche leur compagnie, et ils devraient finir par se montrer. Comme je ne suis pas encore assez doué pour faire cela moi-meme, je vous demande d'essayer et de voir quel est le meilleur moyen de contacter les gnomes. C'est pour cette même raison que je manque d'informations pratiques, car même sur internet on ne trouve quasiment rien sur les gnomes, et a plus forte raison sur le contact entre eux et les hommes. Ceci tend a se confirmer pour chaque creature, en particulier les elementaux assez meconnus en fin de compte.
J'ai encore pas mal de progrès a faire, et tout ce que j'apprendrai, je reviendrai le mettre dans les cours. Ils sont loin d'être immuables, voyez-les comme un guide auquel tout le monde peut ajouter sa pierre.

Puisque tu demande une question, en voici une: quel est le caractère des gnomes? Comment se comportent-ils avec le visiteur?

Considère qu'ils sont ouverts pour des élémentaux, ce qui implique une certaine réserve. De plus, ce que tu dis est vrai, étant donné qu'avec les ondines ils sont les élémentaires dont l'environnement peut être le plus facilement troublé, ce qui a pu causer un repliement sur eux-mêmes au cours des siècles et des vélléités de ne plus adresser la parole aux hommes.

Merci d'avoir partagé ton savoir, il ne faut pas oublier que nous sommes tous ici pour apprendre!